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J.A.C.K.

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3 mars 2008

Finalement, j'ai décidé de concentrer les

Finalement, j'ai décidé de concentrer les fictions ici.

A la revoyure.

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7 février 2008

You never walk through mirrors, or swim through windows.

Impuissante face aux mots de Celui qui sait.
Maladroitement bercée par les promesses de guérison. Admettons que j'en sois capable. Admettons que j'en ai envie. Soyons fous, admettons.

Nothing. The air outside burns my eyes.
I'll pull them out,
And get rid of the burning.

J'ai senti sa présence, comme celle des autres. Des ombres sur des chevaux de bois qui tournent, tournent en rond, passent et repassent devant mes yeux. Les fantômes défilent. Je suis assise sur une chaise en plastique, un fin rayon de soleil me barre le visage et je les regarde tourner, tourner en rond. Ils m'appellent du regard et je souris en retour. J'ai rêvé d'un coup rapide derrière la tête. De deux soeurs métisses dans une mezzanine, ignorant qu'une femme brisée s'apprêtait à les rejoindre pour leur chanter une berceuse, accompagnée de sa tronçonneuse. Ils ont fermé le bâtiment sans la prévenir. J'ai rêvé que j'avais un frère, plus jeune que moi, qui fumait en cachette dans les buissons. Avec sa soeur, qui n'était pas la mienne.

Je suis fatiguée, je veux juste m'étendre un peu.

28 janvier 2008

Cause everybody lies, everybody cries in the end.

Une sale petite vierge en mal de maux. Une vie brodée au fil rouge.
C'est tout ce qu'il te reste à la tombée de la nuit. Là où tu redeviens ce que tu devrais être si tu n'avais pas sans cesse peur de tout.
Peur d'agir, de ne rien faire, de te tromper.
Peur de souffrir, de tomber, de réussir.
Vivre sans douleur, c'est inconcevable. Tu devrais te faire à cette idée, et vite.
Rappelle toi à quel point tu te sens vivante quand t'as mal. Raccroche toi à ça et tend ta putain de joue.
Ca va faire mal.

13 janvier 2008

We welcome you to the second chapter.

Finalement, j'ai dormi. De 15heures à 8h30 ce matin, j'ai pioncé comme si ma vie en dépendait. Je suis prête à démarrer cette semaine dans les règles de l'art. Je suis prête à la passer pendue au téléphone dans l'espoir d'entendre une réponse positive. Mes recherches viennent seulement de commencer alors je ne suis pas encore dans la phase deseperée-découragée-je ne ferai jamais rien de ma vie. Au contraire, my friend. Je suis bien décidée à apprendre, à découvrir quelque chose qui m'est presque totalement inconnu.

Et cette nuit, Vendredi, n'a fait que me motiver encore plus. Même si j'ai quelques regrets, comme toujours. Ca passera avec le temps. Quand j'aurais compris que le monde ne tourne pas autour de moi et de mes possibles erreurs de parcours. Parce que j'ai peur d'avoir trop parlé, trop ri, trop plaisanté. Peur de ne pas avoir été assez gentille, assez sèche, assez neutre. Ca passera, sûrement.

J'ai aimé nos échanges, et nos aveux honteux. J'ai aimé les voir sur mon territoire. Rien, dans leurs attitudes, ne m'ont gênée. C'était simplement bon de les voir là, sur mon lit, sur cette chaise, ou par terre en hippie-style. On a rien fait de ce qui était prévu (à part peut-être au niveau des pyjamas) mais de ce point de vue là, je ne regrette absolument rien. Je suis comblée. Aucune ombre au tableau, aucun homme à abattre, pas même le temps.

J'ai la tête pleine de chansons, de paroles niaises ou pseudo-profondes, qui me ramènent à vous. Vos ombres me suivent quasiment partout et j'peux pas dire que ça me dérange vraiment. Je ne me sens plus menacée, coincée entre deux idées, ou sur une pente glissante. Vos noms se repercutent sans cesse sur mes murs.

De mon côté je me force à faire le deuil de certaines choses, parce que je sais très bien que dans peu de temps, on m'y forcera. Mais j'y arrive pas, parce que je n'en ai pas envie. Ca n'aide pas.

Ma mère m'a fait comprendre qu'elle m'offrirait le bon matos une fois mon contrat signé, et quelque part je dois dire que j'en ai presque honte. Parce que voila, une fois de plus elle me laisse tenter ma chance, sans trop savoir ce que ça va donner. Je crois que si cette fois ça foire, j'suis mal barrée. C'est la tentative ultime, la dernière chance de prouver que je suis capable de m'impliquer dans quelque chose de serieux, de suivre un parcours jusqu'au bout. Je suis prête à tenter le coup. J'en ai un peu marre de passer pour la gamine pourrie gâtée qui tape du pied pour obtenir ce qu'elle veut, sachant qu'au final c'est pas vraiment comme ça que ça se passe.

Et puis, c'est un vieux rêve, pas une nouvelle lubie. Peut-être que ça change rien, mais j'aime bien croire le contraire. J'osais pas le dire, tout simplement. Parce qu'autour de moi tout le monde semble suivre le même chemin, j'avais peur de suivre le courant et non mes envies. Puis je me rend compte que ça revient au même, et que je n'en tiens plus compte. C'est une porte d'entrée, vers un changement positif, esperons-le. J'arrive à être touchée par des clichés, et je ne peux pas me permettre de l'ignorer. J'ai tant besoin de ressentir, de frissonner. Je sais que je peux en faire quelque chose, j'ai simplement besoin d'être guidée, que quelqu'un m'apprenne.

J'ai compris aujourd'hui l'importance de ce projet, d'où cette motivation soudaine. J'ai toujours peur de me lasser, mais pas d'avancer.

 

We welcome you to the second chapter
Thanks for turning the other page
We acknowledge you as the only reason for the progress that we've made
You're our constant reminder
We keep what we've conquered
Everything has gone so far
From where we were before
Well keep this short and sweet so I'll, Get to the point!
My friends come first
That's a part of life

4 janvier 2008

I always get it up for the touch of the younger kind

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4 janvier 2008

THE CITY IS AT WAR

Ma chanson anti-bad par excellence.

3 janvier 2008

SHe's got a brick wall beHind her door.

Je l'ai mal pris.
Parce qu'au final, j'ai pas changé de place.
Peut être que j'aurais du accepter, pour ne pas faire la difficile.
Me contenter de ronger le vieil os qu'on me jette.

C'était un retour inespéré, c'est peut-être ça qui m'a fait douter. Ca reste néanmoins une très mauvaise idée. Considérons que j'ai gagné, et arretons de jouer. De toutes façons, tu ne me reviendras pas, et c'est mieux comme ça. Je risquerais de tout faire foirer à nouveau. On se connait bien maintenant, j'aurais quand même dû me méfier. Le simple fait de ne pas pouvoir, de ne pas t'avoir, suffit à m'en donner envie. Je suis fatiguée de goûter aux même douceurs. J'en ai la langue rapeuse. C'est dans ces moments là que j'aimerais t'offrir un baiser papier de verre. On jouerait les écorchés vifs. Je suis pleine de regrets inexistants, nés d'une blessure à l'ego. J'ai beau lecher, ça sèche pas. J'continue à saigner dans le vent, moi qui prétendait m'en foutre. Tu m'attendais au tournant. Ce n'est pas toi que je pleure, mais tes reflets éclatés. Assez pour m'empêcher de me concentrer, je suis coincée dans une galerie de miroirs, et ils me renvoient tous ton image. Je ne distingue plus tes défauts. Il me reste quelques grains de lucidité aux reflets roux...Je ne peux me raccrocher qu'à ça, ils representent tout ce que je peux te reprocher, et ce n'est pas grand chose.

(Surrender)
Every word, every thought, every sound
(Surrender)
Every touch, every smile, every frown
(Surrender)
All the pain we've endured until now
(Surrender)
All the hope that I lost you have found
(Surrender) Yourself to me.

2 janvier 2008

I'm just a bunch of stories cumulated year after year.

J'me suis endormie, bouteille à la main, et j'étais ivre au réveil. J'ai adoré ouvrir les yeux et ne rien voir, bouger, et ne rien sentir. Pilote automatique, j'ai tout fait à l'aveuglette. Il me suffit de fermer les yeux pour sentir le monde bouger autour de moi. Ou l'inverse. Une belle façon de commencer 2008, boire, fumer, fumer, boire. Je suis simplement heureuse de pouvoir le faire à nouveau, celebrons les victoires, quand elles se font rares. Pour certains une deception, pour d'autre, un rappel inesperé. Je sens les veines qui pompent et je me sens vivre. Je n'ai plus peur de l'excès. Entre euphorie et auto-destruction, je finirai par trouver ce que je cherche.

Je pense aux possiblités et j'en ai des vertiges. Le coeur lourd et l'esprit leger, je nage entre deux eaux et j'hesite beaucoup trop. Une histoire de potentiel gâché me ramène à la réalité, le temps de. Ou de ne pas.

Et je me souviens maintenant avoir vu ses yeux, perchés au plafond, je me souviens lui avoir parlé et j'ai entendu ses réponses. Eh docteur, vendredi matin, j'en aurais des choses à dire. Je ne sais pas si j'y arriverai. Mais je pars confiante, je préfère ça à la gangrène. J'ai simplement peur de ne pouvoir répondre que par des "Je le savais déjà". Je me surestime surement. Laissons faire.

Première personne du pluriel, ou la naissance du doute. Les peurs primaires qui reviennent, mais je ne me laisserais pas faire, pas cette fois. Je ne me laisserais pas tout gâcher, pas encore. Cette fois je m'accroche, de loin. Paisiblement, je laisse faire, encore. Malgré tout je reste sereine parce que j'ai l'impression que cette fois, que pour une fois, c'est différent. Je sors des schémas habituels pour atterrir dans un autre monde. Et je ne chercherai même pas à comprendre. Cette fois, pas de vivisection.

Tout est encore décousu, je crois que je m'en fous. 

Je viens seulement de le réaliser, il y a à peine quelques secondes, mais je crois que je suis prête à vivre tout ce que j'ai rêvé jusqu'ici. Je crois que je suis prête à grandir, et à l'accepter. Toutes ces images, ces visions qui m'ont empêchée de dormir, je suis prête à les vivre maintenant.

Appelons ça un Départ. Ni nouveau, ni autre, un Départ, simplement.

31 décembre 2007

I'm coming back from the dead.

Parce que j'ai ouvert ma porte un lundi 24 décembre.

Quelque part, peut-être que j'y croyais encore puisque tout me paraît si naturel. Les mots, les sons, les plus petits détails prennent une toute autre proportion. Tout me ramène à Elles et je m'y accroche parce que j'en rêvais. J'ai même pas honte de soupirer bêtement. Quand elles sont parties, j'ai commencé à ranger, malgré ma cheville défoncée, et je souriais. Parce qu'en parcourant ces pièces, j'assistais à une rediffusion de la Nuit. Et cette chanson qui passe en boucle, que j'aimerais leur chanter, sans déconner. Parce qu'elles sont belles, quoiqu'elles fassent, elles rayonnent et je me laisse bercer. J'ai même pas peur de me vautrer dans la niaiserie, j'assume, ça m'plait. J'ai même pas peur de tout perdre du jour au lendemain parce que ce que je ne vis plus que pour aujourd'hui. A force de se demander si on reverra Lune ou Soleil, on en oublie de regarder plus loin.

On m'aurait dit, quelques années, quelques mois plus tôt, ce qui arriverait, j'crois que j'aurais ri jaune. Maintenant j'me marre de toutes les couleurs et putain, j'crois que j'aime ça. Même si en dehors de cette bulle c'est l'bordel. Même si tout autour, les ruines s'effondrent, les murs s'effritent. Je ne crois plus en rien, je laisse couler. Quoiqu'il arrive, j'aurais eu ça. Une belle révérence, rideaux, on va tenter de survivre un an de plus. Mais quelle fin ! Un cocktail Molotov aux allures d'aurore boréale. Tout s'mélange et s'assemble à merveille. Ca me plait, vraiment. J'me marre non stop "Je ris à travers mes larmes", j'respire à peine.

Trois braises.

J'veux faire flamber la ville, vous foutre le feu au cul, cramer mes principes. J'veux déchirer mon enveloppe, me la jouer Déesse et devenir ce que je suis. Faire subir à mon corps toutes les metamorphoses necessaires. J'vais m'assaisonner autrement. J'vais m'préparer à toutes les sauces, j'vais contourner les règles. Parce que je m'en sais capable, parce que j'ai du potentiel et des Fées Carabosses penchées sur mon cercueil. J'ai gueulé sur tous les toits que j'voulais pas d'une vie normale, je ne l'aurais pas. J'vais me relever, encore, toujours, et reessayer. Rien à foutre de tituber, c'est l'ivresse de la vie, c'est la cuite perpetuelle. J'ai plus besoin de faire semblant, apparemment j'suis acceptable, même quand j'suis moi. Plus besoin de chausse pied pour m'intégrer, j'crois que ça va, maintenant.Ca ne peut qu'aller mieux.

J'me reconstruis dans un nouveau décor, à l'ombre des sirènes.

All day, staring at the ceiling,
Making friends with shadows on my wall.
All night hearing voices,
Telling me that I should get some sleep,
Because tomorrow might be good for something.


2 décembre 2007

Et l'oscar du jeu de mots le plus pourri revient à...

...MSN  \o/

AH_NON_MAIS_LA_C_EST_PETIT_HEIN___CAYTAYBAY__

Il fallait que quelqu'un le fasse.

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