We welcome you to the second chapter.
Finalement, j'ai dormi. De 15heures à 8h30 ce matin, j'ai pioncé
comme si ma vie en dépendait. Je suis prête à démarrer cette semaine
dans les règles de l'art. Je suis prête à la passer pendue au téléphone
dans l'espoir d'entendre une réponse positive. Mes recherches viennent
seulement de commencer alors je ne suis pas encore dans la phase
deseperée-découragée-je ne ferai jamais rien de ma vie. Au contraire, my friend. Je suis bien décidée à apprendre, à découvrir quelque chose qui m'est presque totalement inconnu.
Et
cette nuit, Vendredi, n'a fait que me motiver encore plus. Même si j'ai
quelques regrets, comme toujours. Ca passera avec le temps. Quand
j'aurais compris que le monde ne tourne pas autour de moi et de mes
possibles erreurs de parcours. Parce que j'ai peur d'avoir trop parlé,
trop ri, trop plaisanté. Peur de ne pas avoir été assez gentille, assez
sèche, assez neutre. Ca passera, sûrement.
J'ai aimé nos
échanges, et nos aveux honteux. J'ai aimé les voir sur mon territoire.
Rien, dans leurs attitudes, ne m'ont gênée. C'était simplement bon de
les voir là, sur mon lit, sur cette chaise, ou par terre en
hippie-style. On a rien fait de ce qui était prévu (à part peut-être au
niveau des pyjamas) mais de ce point de vue là, je ne regrette
absolument rien. Je suis comblée. Aucune ombre au tableau, aucun homme
à abattre, pas même le temps.
J'ai la tête pleine de chansons,
de paroles niaises ou pseudo-profondes, qui me ramènent à vous. Vos
ombres me suivent quasiment partout et j'peux pas dire que ça me
dérange vraiment. Je ne me sens plus menacée, coincée entre deux idées,
ou sur une pente glissante. Vos noms se repercutent sans cesse sur mes
murs.
De mon côté je me force à faire le deuil de certaines
choses, parce que je sais très bien que dans peu de temps, on m'y
forcera. Mais j'y arrive pas, parce que je n'en ai pas envie. Ca n'aide
pas.
Ma mère m'a fait comprendre qu'elle m'offrirait le bon
matos une fois mon contrat signé, et quelque part je dois dire que j'en
ai presque honte. Parce que voila, une fois de plus elle me laisse
tenter ma chance, sans trop savoir ce que ça va donner. Je crois que si
cette fois ça foire, j'suis mal barrée. C'est la tentative ultime, la
dernière chance de prouver que je suis capable de m'impliquer dans
quelque chose de serieux, de suivre un parcours jusqu'au bout. Je suis
prête à tenter le coup. J'en ai un peu marre de passer pour la gamine
pourrie gâtée qui tape du pied pour obtenir ce qu'elle veut, sachant
qu'au final c'est pas vraiment comme ça que ça se passe.
Et
puis, c'est un vieux rêve, pas une nouvelle lubie. Peut-être que ça
change rien, mais j'aime bien croire le contraire. J'osais pas le dire,
tout simplement. Parce qu'autour de moi tout le monde semble suivre le
même chemin, j'avais peur de suivre le courant et non mes envies. Puis
je me rend compte que ça revient au même, et que je n'en tiens plus
compte. C'est une porte d'entrée, vers un changement positif,
esperons-le. J'arrive à être touchée par des clichés, et je ne peux pas
me permettre de l'ignorer. J'ai tant besoin de ressentir, de
frissonner. Je sais que je peux en faire quelque chose, j'ai simplement
besoin d'être guidée, que quelqu'un m'apprenne.
J'ai compris
aujourd'hui l'importance de ce projet, d'où cette motivation soudaine.
J'ai toujours peur de me lasser, mais pas d'avancer.
We welcome you to the second chapter
Thanks for turning the other page
We acknowledge you as the only reason for the progress that we've made
You're our constant reminder
We keep what we've conquered
Everything has gone so far
From where we were before
Well keep this short and sweet so I'll, Get to the point!
My friends come first
That's a part of life