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J.A.C.K.
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27 août 2007

You and I, will never make it out of here alive.

"Je me suis battue pendant longtemps, sans trop savoir contre qui, jusqu'a ce que je croise mon reflet. Il est facile d'oublier que l'on se bat contre soi meme. Je t'offrirai mes mots. Je m'installerai confortablement dans ta tete. Je serai ta nouvelle muse. Revons encore un peu, dehors il fait noir, demain la vie reprend son cours, faisons mine d'oublier. Je te reveillerai. Pour l'instant nous sommes loin, mais bientot je retrouverais un morceau de ce que tu aurais pu etre. Et plus tard, j'aurais ton oeuvre entre les mains. Ta reponse a la douleur. Je ferais semblant, semblant d'entendre autre chose, et nous oublierons, encore. Tu exteriorises ce que je m'approprie. Je ne serais jamais plus proche de toi que ce soir la. Tes yeux braques vers l'arriere, les miens poses sur ta nuque, je me montre patiente. Cette nuit tu m'accompagnes illegalement, c'est si bon de t'entendre. Le brouillard s'eclaircit, je t'entends presque chanter son nom, mais le renouveau m'embrouille et je souris a travers les larmes. Nous ne sommes rien l'un pour l'autre, mais tu comptes tellement. Ceci est mon ode a l'imaginaire. Je te reve chaque nuit, chaque jour. Je te laisse m'enlever des que possible, et avec toi je passe les meilleurs moments de ma vie. Je te remercie. Je n'ai pas oublie les frissons. Ma valeur augmente et ma confiance avec, parce que je peux me voir dans tes yeux. Je te chanterais la meme chose, si seulement je pouvais, si seulement je savais. C'est toujours la meme histoire de cordes. Tes cordes vocales, celles de ta guitare, et celles dont tu t'es servies pour m'attacher a ton souvenir. Je tourne le dos aux moralisateurs, vas y berce moi. Enferme moi en toi, comme a chaque fois. Tu m'attends partout ou je vais. Nous ne nous cherchons plus, nous ne faisons que nous trouver un peu partout. Tu es mon ombre a tous les coins de rue, mon opportunite, mon "un jour quand tu t'y attendras le moins". Aussi tranchante que soit ta voix, je ne saurais m'en passer. Le monde s'y est mit tu sais, il m'offre tes yeux sur un plateau trois fois par jour. Bientot tout ca prendra fin, ce sera a moi de te tenir la main pour t'empecher de disparaitre. Pardonne mes exces, mes ecarts de conduite, je n'avais pas d'autre choix. Crois moi, ce n'est pas par envie. Je me suis rattrapee, a toi d'en faire autant. Je te tend les bras, tu m'accueilles dans les tiens et rien n'a jamais ete aussi parfait. Je suis prete. Quoiqu'il arrive, tu sais que je suis prete. Cinq ans ont passes et toujours nous grandissont. A travers les orages, les temps n'ont plus d'importance. Nous sommes bien au-dessus a present. Admire le changement. Tout a evolue, en si peu de temps. Nous sommes passes a un autre niveau. Ton sourire est ma plus belle reponse. Je t'aime." [Oui bon c'est entre guillemets et en italique, mais le texte est de moi quand meme hein. C'est pour signaler qu'il y a des petits (?) bouts de fiction dedans.] Je me remet donc a ecrire, MAIS, car il y a toujours un mais, je passe mon temps a ecrire ce genre de trucs. A savoir une sale bouillasse romantico-nunucharde sortie de nulle part. Ca doit cacher quelque chose, mais quoi, hinhinhin. Bah justement, j'en sais rien. Alors pour equilibrer, j'balance un autre extrait, voila. T'as beau frapper, j'ouvrirais pas. Ta sale gueule balafree, tu peux l'enterrer dans ton oreiller. C'est la qu'est ta place. Tu te plains d'avoir trop a faire, mais tu gaches ton temps en n'en faisant rien. Faudrait savoir. Tu peux passer la nuit a tambouriner, les flics finiront par venir te cueillir. A eux non plus je ne leur ouvrirait pas. J'ouvrirais plus ma porte a personne, et surtout pas au reste. J'ai ton nom grave en travers de la poitrine, et je le regretterais surement si je n'etais pas deja morte. Les cicatrices me vont moins bien qu'a toi. Balade ta balafre dans la ville, trouve un autre bloc d'argile, et sculpte. Grave. Immortalise leur chute et la tienne. J'voulais mourir avant de toucher le sol. C'est rate. J'me suis bel et bien defonce le crane sur le bitume. C'est une image, fais pas la grimace. Mais je pense que la realite te plaira encore moins. Tu sais bien que rien ne te force a faire face au consequences. J'fais pas ca seulement pour toi. T'as deja pris assez d'importance comme ca, t'as pas besoin de plus de medailles. Je sais qu'elles t'ecorchent, qu'elles se fondent lentement en toi. Ta peau aura bientot la forme de tes victoires. Mais deja tu te dis que t'as peut-etre pousse la plaisanterie un peu trop loin. Et pourtant tu ne sais pas encore que je viens de t'offrir une tombe de plus a eviter. T'as toujours dis que j'avais quelque chose en plus. En plus de ce que les autres avaient en plus. Ouais, on s'y perd. Le vrai, le faux, apres tout, on s'en tape. Enfin, maintenant en tous cas. Il fut un temps ou tout ca comptait. Maintenant je suis prisonniere de ma rancune, de tes erreurs, et de notre rencontre. Condamnee a me balader dans tes reves. A apparaitre au coin de la rue. Et sinon, Klo est partie. Je suis seule pour encore quelques heures, je pense. J'ai hate de rentrer maintenant. Profitons encore un peu, j'vais sortir la chiennasse en musique. Some of us will learn But none of us should know Smoke'll fill this room There'll be nothing left to show [Nan, ca c'est pas de moi en revanche. C'est de Lui.]
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Commentaires
J
Moi j'en veux ENCORE !<br /> <br /> Le jour où t'auras une machine à écrire j'veux entendre le clavier en permanence...au pire tu tapes dessus pour faire genre...<br /> <br /> J'aime bien ce que tu ponds, même tes trucs romantico-nunuchards =) si tu les ponds, oui c'est qu'il y a une raison..........<br /> <br /> On s'voit samedi ^^
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