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J.A.C.K.
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28 novembre 2007

Emancipate yourselves from mental slavery.

C'est par l'allée. Le long du jardin. On frôle la cloture et bizarrement on se sent bien. Ce n'est pas loin. On s'y sent bien. Bien. Comme dans...comme dans un rêve, un bon rêve, comme ceux du matin. Et la rosée, nous sommes une fleur. Elle s'y dépose, nous arrose et nous soulage. Le temps. Il ne dépend que de nous. Je me pend aux aiguilles de l'horloge. Je me balance et tant pis si la corde se romp. Il n'en faut pas plus. Passer d'un côté, de l'autre, peu importe, il faut bouger. Ce n'est qu'une histoire de chiffres. On laisse le vent décider. On oublie son corps, on se laisse porter. Et puis, on atterri si on veut. C'est un choix. On ne nous force à rien, en profondeur. Les contraintes sont discrètes, mais malgré ça on ne voit qu'elles. On boit les ordres, on se laisse dicter notre conduite, parce que c'est rassurant. Prendre des décisions, c'est bien trop effrayant. Alors on écoute, on boit les paroles du Maître,on se soumet. Il sait mieux que nous ce qui est bon. Il le sait, parce qu'il est le Maître. C'est comme ça.
Alors laissons nous porter.

Tu parles, il nous balade. Il joue, il rit de nous voir si dociles. C'est trop facile. Mais il doit bien continuer, parce que sinon, sinon il disparait. Sans ses jouets, il n'existe pas. Alors, qui commande vraiment ? Sommes nous aussi stupides, pour laisser notre oeuvre nous diriger ? Laissons faire, suivons, suivons la voix du Maître. Cette voix qui est la nôtre. On n'entend que ce qui nous plait, le reste, ça ne compte pas. Rien ne compte, en dehors de lui. Et nous, on compte sur lui.

Confier sa vie à un mirage.

Je confie mes secrets aux nuages. Au moins, mes pensées voyagent. Je ne me fie qu'à moi même. Je m'écoute, parfois trop. Je ne comprends pas toujours. Mais finalement, mes erreurs ont leurs avantages.

Je tente le tout pour le tout. La roulette russe, dans un paysage décalé. Un endroit sombre, une cave voilée. Il me semble entendre des rires, des voix, de l'autre côté. Prendre la bonne décision. Là où les routes s'étiolent, là où les routes ont des allures de tentacules, il faut choisir la bonne. Aussi effrayante soit-elle, il faut choisir. Tout est une question de choix. Une décision en amène une autre, ce n'est jamais fini.

Laissons les gens se pendre aux lèvres d'un fantôme. Ca fera plus de place pour nous. L'espace vide, je cherche ma place. Bien orientée, ensoleillée. Donnez moi de l'ombre, rafraichissez moi, réchauffez moi, ramenez moi par là. Nomade. Ne pas se fixer. Ne pas s'attacher. Les liens me lacèrent les chevilles, noient mes poignets. Laissez moi sortir, laissez moi bouger. Je ne vous appartient pas, l'espace est à moi. Un parfum de liberté, une idée, un rêve qui prend forme. Il le fallait. Il fallait tenter, trébucher, tomber. Je ne veux pas d'un parcours sans tâches. J'aime les ratures, les esquisses, les ébauches. J'aime réessayer. Je ne me contenterais pas d'une vie. Et tant pis si je troue mes habits, tant pis si il m'arrive de puer l'échec.

Dans ma crypte, je dessine les plans. Je m'envole, et pour de bon. Ils sont tous occupés à ramper, le ciel est dégagé, la voie est libre. Je déploie mes ailes, et tant pis si elles sont trouées, je plane, c'est déjà ça.

Ecartez vous, j'ai ma place ici. Ecartez vous, j'ai des choses à dire.

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